Jeannine Sigouin
Responsable d’un groupe d’entraide
Les groupes d’entraide sont la trame d’un tissu social si peu connu et pourtant si important.
Comment ai-je connu CAP Santé Outaouais?
– Cela faisait plus de 15 ans que je vivais avec l’herpès simplex 2 (HSV2). En vain, je cherchais des réponses à mes problématiques. Il n’y avait pas de groupe d’aide, les informations sur le Web étaient souvent dangereuses car fausses ou erronées et les médecins n’étaient pas intéressés à gérer cette condition.
J’ai réalisé que toute l’information et l’expertise que je développais pourrait servir à d’autre. J’ai pensé créer un groupe d’aide mais je n’avais pas de local, pas de réseau de contact; je ne savais pas comment faire. J’ai trouvé CAP Santé Outaouais qui a été primordial à la formation de mon groupe d’aide. J’y ai reçu l’écoute et toute l’aide nécessaire pour la création et le développement de mon groupe d’aide.
Quel impact CAP Santé Outaouais et la création de mon groupe d’aide a eu sur ma vie?
– Durant les 11 ans de vie de mon groupe d’aide j’ai rencontré beaucoup de personnes vivant avec le HSV2, j’ai été témoin d’une grande variété de vécus et de problématiques dues au HSV2, j’ai ainsi développé une expertise qui m’a permis d’aider un grand nombre de personnes.
Je me suis sentie utile. J’y ai grandi dans l’humilité, le respect et le non jugement de l’autre.
Le cadeau que j’ai reçu c’est la réalisation que je faisais partie d’un vaste réseau social qui contribue au maintien de la société. Les groupes d’entraide sont la trame d’un tissu social si peu connu et pourtant si important. Et j’y contribuais…