En novembre, la grisaille nous atteint directement. On pense aux Fêtes qui s’en viennent, à l’hiver qui est à nos portes et à l’été déjà derrière nous. Le prochain semble tellement loin. Et notre moral tend vers la grisaille. C’est donc le mois idéal pour découvrir la pleine conscience, ou s’y remettre si on l’avait mise de côté.
Selon eSantéMentale.ca :
La pleine conscience consiste à prêter attention au moment présent, c’est-à-dire à nos pensées, à nos émotions et à nos sensations corporelles, sans les qualifier de « bonnes » ou « mauvaises ». Elle aide à se détendre et à composer avec le stress et la frustration. Le fait de se concentrer sur le moment présent :
- Atténue la dépression que nous pouvons éprouver lorsque nous pensons au passé.
- Réduit l’anxiété que nous pouvons éprouver lorsque nous nous inquiétons de l’avenir.
Des études ont démontré que la pleine conscience peut :
- Favoriser le bien-être mental
- Calmer l’esprit et nous aider à nous détendre
- Nous aider à composer avec nos émotions
- Avoir un effet bénéfique sur l’humeur
- Aider à traiter la dépression et les troubles anxieux
- Atténuer les symptômes du trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H)
- Renforcer les relations avec nos amis, nos parents, notre conjoint et nos enfants.
Le grand avantage de la pleine conscience c’est qu’on n’a pas besoin d’équipement spécial, d’abonnement annuel ni même de réaménager son horaire. Il est facile de pratiquer la pleine conscience en l’intégrant dans ses activités quotidiennes. Par exemple, en faisant le ménage – et oui, le ménage! – on prête attention à ce que l’on nettoie, la douceur et l’utilité de la table qu’on polit et qui permet de se rassembler pour partager un repas. Ou le comptoir qui permet de préparer des repas et d’avoir de belles conversations avec ses invités. On époussette les souvenirs rapportés de voyage ou les cadeaux reçus de ses proches. Chaque geste, chaque action de nettoyage se termine par la satisfaction de la tâche complétée.
Il est aussi possible de profiter d’un moment de pause, de s’arrêter et de se placer dans une position confortable, afin de pratiquer une méditation ou simplement profiter du moment. Imaginons-nous assis sur une roche, bien adossé sur un arbre, au bord de la mer. On respire l’air salin, on entend les mouettes et les vagues et on profite de la vue spectaculaire en imprégnant bien dans son cerveau chacun des détails qui se présentent.
Peu importe le moment et la façon utilisée, la pleine conscience est une bonne pratique à développer. Elle permet de calmer son mental, d’éviter de ruminer le passé et surtout de diminuer l’appréhension de l’avenir.
« En apprenant à vivre plus fréquemment dans le mode de la pleine conscience, vous prendrez une nouvelle habitude qui affaiblira les anciens modes de pensée automatiques et négatifs. (…) ces vieilles habitudes accordent une trop grande place au futur, au passé, à elles-mêmes et à leurs émotions, le tout d’un point de vue négatif. La pratique de la pleine conscience ne cherche pas à immédiatement contrôler, éliminer ou freiner ces pensées désagréables, mais a plutôt comme objectif de développer une habileté qui vous permettra de briser et de ne pas accepter ces mauvaises habitudes qui sont source de détresse et qui nuisent à l’efficacité d’actions constructives. » (Service d’appui au succès scolaire de l’Université d’Ottawa)
Lorsqu’on développe une pratique de pleine conscience, on peut l’utiliser pour modifier son monologue intérieur, sa « petite voix » qui juge et critique, rumine et récrimine. L’objectif est d’arriver à s’observer de façon à prendre conscience de ses émotions et de ses pensées sans jugement et à s’accepter dans son entièreté sans essayer d’éviter ou de contrôler à tout prix.
Une pensée spéciale pour les personnes qui vivent avec des troubles de l’humeur, certains traumas, ou autres conditions. La pleine conscience aide chacun à prendre une pause de tout ce qui éloigne du bien-être.
Bon mois de novembre et nous vous souhaitons de transformer la grisaille extérieure en lumière intérieure.
Les formations à venir
CAP Santé Outaouais vous présente son programme d’ateliers et formations gratuites pour l’automne 2023, dont le nouvel atelier de pleine conscience « Mieux-être artisitique »
- Animation de groupes : les 7, 14 et 21 novembre de 13 h à 16 h 30
- Mieux-être artisitique : le 29 novembre 2023 de 12 h 30 à 13 h 30
- Tu es formidable! : le 7 décembre de 13 h à 16 h 30
Remplissez le formulaire d’inscription en ligne et le tour est joué.
Groupes d’entraide et de soutien
Plusieurs groupes existent pour soutenir les personnes aidantes. En voici quelques-uns. Consultez notre répertoire afin d’en savoir plus au sujet du groupe qui vous intéresse.
CALAS – Centre d’aide et de lutte contre les agressions sexuelles de l’Outaouais pour les survivantes âgées de 12 ans et plus.
Maison Unies.Vers.Femmes – La Maison Unies.Vers.Femmes propose un groupe de soutien qui s’adresse aux femmes vivant ou ayant vécu de la violence conjugale (verbale, psychologique, physique ou sexuelle).
Maison d’Hébergement Pour Elles Des Deux Vallées – Groupe de femmes – La Maison d’Hébergement Pour Elles Des Deux Vallées propose un groupe de soutien pour femmes ayant vécu ou qui vivent dans une relation de violence conjugale et pour les femmes qui vivent de la violence post-séparation.
Groupe pour enfants victimes de violence conjugale – Ce groupe s’adresse aux enfants de 7 à 12 ans qui ont été victimes de violence conjugale à la maison ou qui sont en situation de violence postséparation.
Les Minis déchaînés – La Maison Unies.Vers.Femmes propose un groupe de soutien pour les enfants victimes de violence conjugale.
Groupe pour adolescent.es de violence conjugale – Groupe qui s’adresse aux adolescent.es de 13 à 17 ans qui ont été victimes de violence conjugale à la maison ou qui sont en situation de violence postséparation.
Al-anon – pour la famille et les proches de personnes vivant une dépendance.
L’objectif du mois pour « titiller » vos réflexes
Ce mois-ci, CAP Santé Outaouais propose un exercice de pleine conscience :
- Le balayage corporel
« Le balayage corporel est un exercice d’une trentaine de minutes qui propose de parcourir doucement toutes les parties du corps, des orteils aux cheveux, pour ressentir chacune d’entre elles, en « respirant » à travers elles. »
Faculté de médecine de l’Université de Montréal
Voici les consignes à suivre pour expérimenter le balayage corporel:
- Installé confortablement, fermez les yeux, respirez normalement et portez votre attention sur vos orteils. Ressentez chacune d’entre elles, puis en pensée, remerciez les d’aider votre corps à marcher et garder son équilibre. Pendant cette étape, « inspirez » en équilibrant l’énergie qui y circule, et « expirez » en évacuant les inconforts et les malaises.
- Ensuite répétez l’étape 1 en portant votre attention à vos chevilles. Poursuivez la pratique en vous arrêtant successivement à vos molets, puis à vos genou, et ainsi de suite pour chaque partie de votre corps en terminant votre balayage aux cheveux. Ca peut se faire en 5-10 minutes ou plus si vous prenez votre temps. Cet exercice est efficace pour relaxer, se calmer, se recentrer et même aider à s’endormir le soir car il calme le mental et concentre la conscience dans l’ici et le maintenant.
Bonne pratique de pleine conscience!
